Le Yin, qui étymologiquement veut dire ombre, est représentée par la partie noire du symbole Yin-Yang. On le relie au féminin, à la lune, aux émotions. Le Yin est un principe fluide, mouvant, qui n’a pas de structure. On l’associe à la douceur, la décroissance, à ce qui est mou et diffus. Mais aussi au froid, à l’hiver, à la Terre, à l’humidité et à la passivité.
Associe à la féminité, il n’a pourtant rien à voir avec la femme. Dans la philosophie taoïste, tous les êtres sont composés de Yin et de Yang. Les femmes, comme les hommes, possèdent du Yin et du Yang et ne peuvent être réduite à un seul aspect de cette dualité.
Être dans les énergies du Yin c’est se laisser aller, se laisser transporter par les choses et les évènements. Être à l’écoute de soi-même et de ses émotions. Suivre son cœur plutôt que son mental. Le Yin nous pousse à l’introspection, à l’analyse passive et intuitive sans quête de résultat ni de méthodologie. Le Yin est caractérisé par le repos imposé par l’automne et l’hiver dans la nature. C’est le silence, la pause, le rien. Le Yin se manifeste dans l’espace que l’on crée à l’introspection, à l’accueil des émotions, à la souplesse avec laquelle on se laisse guider. Le lâcher-prise est une notion particulièrement Yin.
On le voit bien, le Yin seul ne peut exister. Sans lumière il ne peut y avoir d’ombre, sans action il ne peut y avoir de repos et sans occupation aucunes notions de vide. Le Yin a besoin d’une autre énergie pour se concrétiser, pour se matérialiser : le Yang.
Opposés mais complémentaires, l’interaction du Yin et du Yang est la base de toutes les mutations, transformations du monde.
Tout ce qui existe est une combinaison du Yin et du Yang.
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